Danse, architecture, costume et lumière – School 1 et 2 – la suite par Marie-Elodie

Le projet se poursuit avec de nouvelles propositions.

Nous commençons un travail autour du plan. Chaque enfant inscrit sur sa feuille un point de départ A et un point d’arrivée B, tous deux marqués d’une croix. Ceux qui savent écrire le B montrent aux autres.
Puis, les deux points sont reliés par une ligne continue qui désigne un trajet. Nous mettons ensuite des codes, un rond signifie un arrêt, sa durée est marquée à coté, en seconde. Un carré veut dire une chute au sol. Chaque enfant détermine son parcours avec les actions qui le jalonnent.

Etape par étape, nous passons à l’action, d’abord avec le plan, puis le parcours est mémorisé et c’est un autre enfant qui observe. Reconnait-il le trajet effectué?

Les ponts sont toujours présents, nous organisons des relais, un beau travail d’équipe!

Les enfants ont ensuite envie de se porter, nous nous répartissons alors de manière efficace autour de chaque enfant. Où le tenir, comment le porter sans lui faire mal, sans se faire mal…? Tour à tour, les enfants se soulèvent, se déplacent et se déposent doucement. 1, 2, 3!

Le groupe de Laurence nous rejoint avec des lampes de poche et se charge de la partie technique du spectacle.

La semaine suivante, un autre groupe passe à la création de son costume, d’abord avec un dessin grandeur nature. Chacun trace l’empreinte de l’autre au sol, cette empreinte est ensuite “habillée”.

Le travail des éclairagistes se complexifie, ils ont réfléchi à un placement adéquat et chacun sait quel danseur suivre de sa lumière.

Voici les costumes en cours de réalisation, chaque enfant avait choisi un costume d’Oskar Schlemmer comme base d’inspiration :



Ce costume est inspiré d’un costume en forme de disque visible seulement de profil. M. a donc expliqué qu’il ne pourrait se déplacer que de profil au public pour que l’on voit son costume. Il marche donc de profil d’un côté à l’autre de la salle, et également dans la profondeur,

D’après le costume “Arlequin” d’O. Schlemmer


   D’après une inspiration de papier plissé.

Visite aux éclairagistes…

Nous leur avons proposé un nouveau point de vue et d’éclairage : au centre de la salle.

Nous travaillons ici sur les appuis, les fondations en architecture.

Les enfants essaient de garder leur appui en contact avec la feuille de papier.

Puis avec le sol directement.

Nous voyons que les appuis ne sont pas seulement les pieds ou les mains. C’est maintenant le tête qui reste en contact.

Pour passer par dessus la rivière, pas besoin de pont, on peut aussi sauter. Nous apprenons le “grand jeté”.

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